Il est 17h10. Je marche dans les corridors d’un souterrain du centre-ville de Montréal après une longue journée de travail, prêt à retourner à la maison pour préparer un souper à faible teneur en protéines. Mais ce corridor en question est une artère stratégique pour les commerçants. En effet, ils savent bien que, tout comme moi, tous les professionnels travaillant au centre-ville devront passer par là avant de prendre l’autobus ou le métro. Ils ont donc judicieusement planté leur restaurants et dépanneurs un peu partout sur notre chemin…
17h12, j’ai dépassé sans trop de mal le premier ilot de restaurant, mais un autre se découpe à l’horizon et, malheur! mon ventre se met à gargouiller. Et là je me mets à réfléchir; oui, c’est bien normal. Il est presque 17h15, la dernière fois que j’ai mangé, il était midi! Je peux bien avoir faim.
C’est à se moment critique que la tentation de tricher peut devenir très forte. Vais-je réussir à traverser tout le couloir de restaurants jusqu’à mon autobus sans céder à la tentation? La faim est un phénomène curieux et très puissant. Quand on a très faim, on dirait que plusieurs systèmes du cerveau qui contrôle la raison prennent le bord. Ça devient donc un énorme effort de volonté de respecter sa diète.
Vous reconnaissez-vous dans cette situation?
Évidemment, le meilleur truc pour l’éviter est de prendre votre formule 15 à 20 minutes avant de partir. Comme elle contient une bonne portion de protéines (sans la phenylalanine), elle comblera amplement votre faim jusqu’à votre arrivée à la maison.
Il s’agit de ne pas l’oublier…
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