Faire des rencontres quand on a la phénylcétonurie

La fête des amoureux arrive à grands pas! C’est le moment de se dénicher un valentin (ou une valentine) et de passer de beaux moments romantiques ensemble. Évidemment, quand on est déjà en couple, on peut passer directement aux moments romantiques! J’ai la chance d’avoir rencontré la femme de ma vie depuis quelques temps déjà, mais l’arrivée prochaine de la St-Valentin m’a donné l’idée d’écrire un peu à ce sujet.

Quand j’étais à la recherche d’une compagne (que ce soit en personne ou sur un site de rencontre), je devais m’attendre inévitablement à ce que le sujet de la phénylcétonurie soit abordé éventuellement. Est-ce que ça se passait toujours bien? Voici comment je m’en sortais en 5 points!

  1. Je suis végétarien : Je me suis toujours ouvertement présenté dès le départ comme un végétarien qui peut bien s’entendre avec une carnivore! Se présenter ainsi permet dès le départ d’en apprendre beaucoup sur l’autre. Est-il prêt à partager des moments avec un végétarien? Peut-être l’est-il aussi? Cependant, certaines personnes ne veulent tout simplement rien savoir d’un végétarien!

  2. Je n’abordais pas le sujet en messagerie instantanée : Ne nous faisons pas de cachoterie, très peu de gens savent ce que c’est la phénylcétonurie. Le fait d’aborder ce sujet au cours d’une discussion à distance ne peut qu’engendrer des problèmes! Je vous garantis à 100% que la personne à l’autre bout de la messagerie va prendre quelques minutes pour taper “phénylcétonurie” sur Google… Et la majorité des informations qu’on y trouve sont médicales, froides, non contextuelles, bref, elles vont faire peur à tout le monde.

  3. J’attendais la deuxième rencontre en personne avant d’en parler : Si possible. Je voulais d’abord qu’on apprenne à me connaître, qu’on comprenne qui je suis. Cependant, c’est rarement arrivé, car l’être humain est de nature très curieuse. Si on se fait questionner, il est toujours préférable d’être honnête!

  4. Je ne cachais pas mes talents de cuisinier : La majorité des gens aiment manger! Et comme j’en ai souvent parlé, avoir la phénylcétonurie fait de nous de très bons cuisiniers très tôt. Faire à souper (végétarien ou même deux soupers, un végé et carnivore) à une nouvelle flamme est gagnant!

  5. Être végétarien (et PCU) est une force et j’en suis fier : Je n’ai jamais eu honte d’être PCU ou végétarien, j’en discutais donc avec conviction, fierté et aplomb. Ces deux modes de vie sont tout à fait sains pour la santé et nous n’avons rien à envier à personne. Si une personne que vous venez de rencontrer ne peut comprendre ça, elle ne vous mérite probablement pas!

Ceci étant dit, il s’agit de mon expérience personnelle. 🙂
Comment ça se passe (ou passait) pour vous?

~T

 

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2 commentaires sur “Faire des rencontres quand on a la phénylcétonurie

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